L’opinion au grè des sondages
Avertissement : les tribunes sont des contributions individuelles de sympathisants du mouvement au débat et ne reflètent pas nécessairement les positions de celui-ci.

Un récent sondage de l’opinion publique européenne a fait les gros titres des journaux : il affirmait en effet un soudain et véritable écroulement de la « favorability » de l’UE dans la plupart des États membres et notamment en France [1].
Alors que 69% des français se disaient « favorables à l’UE » en 2004, ce chiffre serait tombé à... 38% en 2016.
L’auteur du sondage est une société américaine « The Pew Research Center », spécialisée dans l’étude de l’opinion américaine - mais qui s’est récemment intéressée à l’UE, notamment à la veille du referendum britannique.
Le caractère spectaculaire des résultats de cette enquête - dont les modalités techniques ne sont pas connues mais qui tend à mettre en relief un euroscepticisme en hausse brutale dans la plupart des États membres - a assuré son succès médiatique.
Il n’en est pas de même pour les sondages - beaucoup plus élaborés - effectués depuis... 1983 par l’ « EUROBAROMÈTRE » de la Commission.
Le dernier en date - de Juillet 2015 - relevait que « la confiance dans l’UE s’est renforcée ainsi que l’optimisme pour le futur de l’UE » [2]. Résultat qui ne semble pas avoir intéressé outre mesure les medias.
Il faudra attendre le prochain Eurobaromètre de Juillet 2016 pour voir si l’« écroulement » relevé par le Pew Research Center est scientifiquement confirmé.
Quoiqu’il en soit, l’opinion aura retenu entre-temps que... l’opinion était brutalement devenue défavorable à l’UE.
Sondez, sondez, il en restera toujours quelque chose !
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