Deuxième audition de la pétition NewDeal4Europe au Parlement européen

, par Jean-Francis Billion, Jean-Luc Prevel

Deuxième audition de la pétition NewDeal4Europe au Parlement européen

Les citoyens de dix pays européens demandent des ressources propres immédiates pour promouvoir l’emploi,
le développement durable et la sécurité

Le 9 novembre 2016 a été convoquée, au Parlement européen, la seconde audition sur la pétition New Deal 4 Europe : pour un Plan extraordinaire de développement durable et pour la création d’emplois. La campagne ND4E est promue par les fédéralistes européens et a récolté le soutien de 126 Maires (entre autres ceux de Paris, Lyon, Lille et Rome), 87 organisations de la société civile (entre autres EMI, Acli-FAI-ARCI, Groupe Abele, CIME, CESI, CSF, ANCI, AICCRE), 13 syndicats (entre autres CES, U4U, CFDT, UGT, CGIL, CISL, UIL, UNSA), 47 personnalités du monde de la culture de 10 pays de l’Union européenne (UE). La pétition demande que le plan d’investissements soit financé par une taxe sur les transactions financières et une taxe carbone, en réparation des dommages provoqués par la spéculation et la pollution ainsi que par un emprunt européen en euro project bonds (obligations européennes de projet). Les nouvelles ressources devront être destinées à promouvoir la création de nouveaux postes de travail, surtout pour les jeunes, dans les secteurs stratégiques de l’économie verte, de la recherche, de l’innovation et de la formation, de l’instruction et de la protection de la santé, de la défense du patrimoine naturel, historique et culturel européen.

Lors de cette seconde audition, le premier signataire de la pétition, (ancien président du Movimento Federalista Europeo et directeur de la revue The Federalist Debate) après avoir rappelé les objectifs de la pétition et l’urgence que les institutions européennes prennent des décisions pour assurer aux citoyens européens des biens publics tels que l’emploi, le développement durable et la sécurité, a identifié dans les coopérations renforcées (l’initiative qu’un groupe d’États de l’UE puisse assumer dans plusieurs domaines comme la Taxe sur les transactions financières, la Taxe carbone, une défense commune, etc.) l’instrument qui peut être adopté à traités constants et donc sans attendre trop longtemps qu’ils soient réformés.

Les commissions budget, économique et monétaire et travail du Parlement européen, que la commission pétition avait invité après la première audition à se prononcer sur l’intérêt de la pétition, ont exprimé leur appréciation pour l’initiative et se sont engagées à prendre en considération ses propositions.

La présidente de la commission pétition, Cecilia Wikström, a donné lecture du document envoyé par la commission économique et monétaire présidée par Roberto Gualtieri qui, compte tenu de l’actualité des contenus de la pétition, a demandé que lui soit donné suite en l’envoyant au groupe de travail sur la réforme du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) de la Commission européenne. Plusieurs interventions de parlementaires européens s’en sont suivis (Soledad Cabezon, Peter Jahr, Jonas Fernandez, Enrique Calvet, Elly Schlein, Fernando Lopez Aguilar, Brando Benifei, Andrea Cozzolino), qui ont exprimé leur soutien à la pétition et leur engagement à lui donner suite. La Présidente Wikström a exprimé son appréciation personnelle pour le long et difficile travail mené par les promoteurs et elle a affirmé : « il n’est pas habituel qu’une pétition aborde des problèmes qui sont au centre du travail des institutions européennes et qu’elle exerce une influence sur ces dernières ». Elle a conclu en encourageant les promoteurs de New Deal 4 Europe à persévérer dans leur action.

Voir la vidéo de l’audition :

https://www.youtube.com/watch?v=zQKQC-dK1IE

Pour le Comité français ND4E

Jean-Francis Billion
Jean-Luc Prevel

Partagez cet article

  • Facebook icon
  • Twitter icon
  • URL courte :

Rejoignez l'UEF aujourd’hui

Vous souhaitez une Europe fédérale ? Alors agissez dès maintenant en rejoignant l’Union des fédéralistes européens.

Adhérer à l’UEF-France