Il est temps pour les dirigeants européens et nationaux de se saisir de l’urgence de la réforme des traités

Avertissement : les tribunes sont des contributions individuelles de sympathisants du mouvement au débat et ne reflètent pas nécessairement les positions de celui-ci.

, par Emery Cloots

Il est temps pour les dirigeants européens et nationaux de se saisir de l'urgence de la réforme des traités

Le Conseil de l’Union européenne a officiellement transmis la demande du Parlement européen pour l’activation de l’article 48 du traité sur l’Union européenne (UE). L’UEF appelle le président du Conseil européen à inclure la question de la modification des traités à l’ordre du jour du prochain sommet de l’UE.

Alors que la Conférence sur l’avenir de l’Europe s’est conclue en mai 2022, toutes les institutions européennes se sont mises d’accord pour donner suite aux recommandations des citoyens en vue d’une mise en œuvre adéquate. Le Parlement européen a été le premier à agir avec ses résolutions de juin 2022 et de novembre 2023 appelant à une convention pour réformer les traités et à activer l’article 48 du traité sur l’Union européenne (UE).

Aujourd’hui, le Conseil de l’UE a joué son rôle, grâce au leadership de l’Espagne, et a transmis la demande du Parlement européen pour l’activation de l’article 48 du traité sur l’Union européenne (UE) au Conseil européen. L’Europe se tourne maintenant vers Charles Michel et les dirigeants nationaux de l’UE pour inclure immédiatement la demande du Parlement européen à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil européen.

La demande de modification des traités doit être examinée en premier lieu par le Conseil européen car elle est urgente et nécessaire. L’Union européenne manque des outils indispensables pour agir face aux défis de sécurité et de concurrence économique auxquels nous sommes confrontés. La guerre russe contre l’Ukraine et les interférences, les flux migratoires, la transition écologique et numérique, ainsi que l’élargissement nous obligent à agir. Plus que jamais, nous devons réformer notre cadre institutionnel, et le rapport propose plusieurs solutions.

Plus tôt ce mois-ci, l’Union des fédéralistes européens a adressé une lettre à Charles Michel, président du Conseil européen, demandant d’inscrire à l’ordre du jour du prochain sommet des dirigeants européens à Bruxelles une décision concernant l’appel à une convention. Aujourd’hui, l’UEF réitère cet appel.

Domènec Ruiz Devesa, président de l’UEF, a déclaré : "Bien sûr, il reste encore du chemin à parcourir. Tout d’abord, le président du Conseil européen, Charles Michel, doit inscrire la question à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil européen en janvier ou au plus tard en mars 2024. Ensuite, il faudra chercher une majorité [...] tout cela avant les élections européennes de juin. Ce qui est certain, c’est que le gouvernement espagnol, pendant sa présidence tournante du Conseil, a fait son travail dans ce domaine, et avec distinction."

L’UEF exhorte également Charles Michel à commencer à travailler en vue d’une majorité pour convenir de la mise en place d’une convention, avec l’aide de la présidence tournante belge de l’UE, devant débuter en janvier 2024.

L’UEF, à travers ses sections, incitera les gouvernements nationaux à soutenir l’appel à une convention ; et parallèlement, elle suivra de près les évolutions au Conseil européen et plaidera continuellement en faveur de cette réforme cruciale dans l’intérêt des citoyens européens. Si vous souhaitez participer à ce projet, vous pouvez rejoindre l’UEF ou l’une de ses sections en Europe.

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